Le lycée Louis Armand a été inauguré officiellement en 1973. Il pré-existait dès 1966 en tant que CET (Collège d’Enseignement Technique). L’une des premières raisons d’être du lycée était de fournir des ouvriers bobineurs pour Jeumont Electric. Dès le départ, la vocation de l’établissement est tournée vers l’électrotechnique, l’usinage et les métiers du secrétariat.
Dès 1989-1990 se pose la question de gros travaux dans l’établissement. Celui-ci a essuyé une violente tempête qui a endommagé l’œuvre d’art principale (une locomotive), démolie pour raison de sécurité après avis conforme du ministère de la Culture ; mais d’autres soucis plus structurels minent déjà le bâtiment : problèmes de compteurs qui dysfonctionnent, fortes odeurs de gaz dans certaines salles de cours… La situation est alors tendue car le lycée fait le plein avec un taux d’occupation des salles de 100%. L’Inspection Académique d’ailleurs l’obligation de respect des effectifs règlementaires dans les classes. Déjà les formations (CAP/BEP/Bac Pro) se partageaient entre industrie et tertiaire : usinage, électrotechnique, administration commerciale et comptable, secrétariat, bureautique auxquelles s’ajoutent plusieurs FCIL. L’adhésion au GRETA en 1989 suscite une certaine réticence, rapidement balayée : l’engagement dans le GRETA des Deux Vallées (issu de la fusion du GRETA Thiérache et du GRETA Sambre) en juillet 1992 se fait à l’unanimité. L’effectif maximum est enregistré à la rentrée 1996 avec 499 élèves. De nouveaux travaux sont engagés avec la création d’un véritable hall.
Néanmoins, dès la fin des années 90, la fermeture des 4ème puis 3ème « Techno » impacte sa structure. Entre 2001 et 2007, le nombre d’élèves inscrits passe de 350 à 269. La suppression des BEP fait perdre encore plus de 70 élèves entre 2011 et 2014.
Depuis le 15 Mars 2025, une exposition, visible au niveau du couloir de la Direction, permet de retracer l’histoire de l’établissement. Toute personne qui le souhaite peut venir la visiter, à condition de s’enregistrer à l’accueil.
